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Le Relève Pitch

Retour sur une polémique politique

Retour sur une polémique politique

 

Les parcours de golf ont été au centre d’une polémique politique et médiatique cet été, en pleine période de sécheresse historique. L’image des golfs en a pâti.

 

Certains parcours ont même été vandalisés : ci-dessous, quelques photos des greens saccagés de Golfs Toulousains.

 

 

Le Golf de Saint-Germain a quant à lui été le théâtre d’une mise en scène certes bucolique (le green du 13 transformé en potager sauvage par des militants) mais tout aussi tendancieuse : les golfs épuiseraient nos ressources naturelles au même titre que les jets privés…

 

 

 

 

 

Cette polémique est bien sûr injuste car elle se base sur des informations erronées voire mensongères au mépris des efforts entrepris par la filière et les équipes Terrain des clubs depuis de nombreuses années pour préserver nos ressources et notre environnement de manière générale.

 

Quelques rectifications s’imposent, quitte à plagier les très utiles communications notamment de la Fédération Française de Golf publiées sur son site cet été.

 

Consommation moyenne en eau de nos golfs sur une année

 

Les chiffres cités sans ménagement par certains acteurs politiques pouvaient effectivement inquiéter : 5.000 m3 par jour soit 1.825.000 m3 par an !

 

La réalité est toute autre : la consommation nationale moyenne annuelle d’eau d’un golf est de 25 000 m3 par an et par tranche de 9 trous.

 

=>>> Le Golf de Saint-Germain est en dessous de cette moyenne depuis de nombreuses années grâce aux efforts constants de ses équipes terrain successives pour mettre en œuvre des solutions économes en eau.     

 

Le Golf de Saint-Germain, comme beaucoup d’autres golfs, ne consomme pas d’eau potable (« eau de ville ») pour son arrosage : l’eau utilisée provient exclusivement de la nappe phréatique à l’aide de 2 forages présents sur le golf.

 

Une partie de l’eau utilisée pour l’arrosage du parcours retourne petit à petit alimenter les nappes phréatiques grâce au drainage naturel du parcours rendu possible grâce à la qualité de son sol.

 

Certains golfs utilisent des solutions innovantes et économes en arrosant leur parcours avec de l’eau provenant de stations d’épuration avoisinantes.

   

Dispositif national en cas de sécheresse       

 

La gestion de l’eau, en particulier en cas de sécheresse, est une préoccupation de la filière depuis de nombreuses années.

 

Déjà, dès 2006, un accord cadre a été conclu par la filière avec le Ministère de la Transition écologique, des Sports et de l’Agriculture pour la mise en œuvre de mesures de restrictions d’arrosage adaptées aux besoins vitaux des structures golfiques et aux particularités de leurs surfaces engazonnées.

 

Tableau complet des limitations des usages de l’eau pour les golfs (période 2019-2024)

 

 

 

Toutefois, les préfets (ou les maires) peuvent prévoir des mesures plus contraignantes s’ils estiment qu’une pénurie d’eau potable est à craindre, ou que les conditions locales l’imposent.

 

Compte tenu de sa localisation géographique, le Golf de Saint Germain a été placé en seuil d’alerte (niveau 2 du tableau) :

 

  • l’arrosage s’est donc fait la nuit (entre 20h00 et 8h00) : il s’agit d’éviter l’évaporation de l’eau due à la chaleur et l’ensoleillement en journée ;
  • il a fait l’objet de relevés quotidiens consignés dans un registre spécifique par l’équipe Terrain ;
  • il s’est concentré sur le Grand Parcours pour limiter la consommation d’eau.

 

Les efforts d’économie en eau ont été, et le sont encore, réels : certains fairways du Grand Parcours présentent certes les stigmates de cette sécheresse mais au final, notre Club peut être fier d’avoir limité sa consommation moyenne en eau à 300 / 400 m3 par jour, comme d’autres clubs en France. Et cela malgré la vétusté de notre système d’arrosage ; nous pouvons donc faire encore mieux !      

 

 

Les Golfs et le développement durable

 

Au-delà des mesures de limitation de consommation d’eau, il faut aussi rappeler le rôle essentiel que nos parcours ont dans un environnement de plus en plus urbanisé :

 

  • la plupart de nos parcours comprennent des zones boisées qui sont de véritables refuges pour des animaux de toutes tailles en période de chasse ou de reproduction ;
  • le gazon des parcours en France joue un rôle important pour capturer le carbone et fabriquer de l’oxygène, de manière parfois plus efficace qu’un forêt de feuillus de la même  surface.

 

Consciente de ces atouts, la filière a développé un programme avec le Museum d’Histoire Naturelle pour favoriser la biodiversité de la flore et la faune, programme auxquels de nombreux golfs ont adhéré. 

 

Ne l’oublions pas !