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Le Relève Pitch

Achille le golfeur ange-gardien du vestiaire des hommes

 

Achille tient le vestiaire des hommes. Qui est-il ? Quelle est son histoire ?

A 13 ans, Achille se fait de l’argent de poche en ramassant les balles de golf, puis devient caddey pour le golf de Bertichères, près de Chaumont en Vexin. Passionné par ce jeu, il s’entraine alors seul, le soir et apprend à jouer en regardant les autres. Grâce à son excellent sens de l’observation, Achille devient ainsi 10 d’index et champion de France des métiers du golf. sans jamais prendre de cours. « Au golf, je m’inspire toujours en observant les autres. J’ai beaucoup de mémoire et d’intuition sur le geste »

 

Tout juste diplômé d’électromécanique, il est embauché en 1991 pour dépanner les batteries des chariots et aider dans le quotidien du golf.

Achille rejoint Saint-Germain, en 1999, après une rencontre avec Pascal Avignon, qui tenait à l’époque un tabac-presse. Recruté pour s’occuper de la maintenance des équipements, il est immédiatement « subjugué par la finesse de l’herbe, toutes les finitions du lieu, et la beauté des vestiaires désormais centenaires ».

 

Ayant un sens du travail bien fait, Achille prend rapidement la responsabilité des vestiaires hommes.

« J’aime mon métier, je suis consciencieux voire perfectionniste. J’aime prêter attention aux détails pour que tout aille bien pour les joueurs. J’ai beaucoup de respect pour les membres ; on parle de golf, de jeu.  En 25 ans j’observe les usages qui changent et une forme de passation entre les générations de membres. 

 Avec le temps je fais partie des constantes de Saint Germain ! J’ai beaucoup de chance car c’est vraiment une belle institution, avec une histoire, et des grands joueurs qui sont venus y jouer ; un peu comme dans les grands clubs américains. 

Je m’y sens bien, pourtant je suis un grand timide. La pression me rend nerveux et l’émotion me rattrape…. Par exemple quand j’ai fini 3e des championnats de France FCD sur Donnery et Limère, j’ai ressenti une émotion très forte, avec le public qui suit les parties, deux jours de suite …Comme disait Montgomerie « tout le monde est nerveux mais pour certains ça se voit moins que d’autres ». J’en avais des frissons ! »